Guy Martin et sa Suzuki Hayabusa à l’affût des 483 km/h
Même après sa première tentative de battre le record de vitesse avec le Project 100 et sa performance plus qu’appétissante à l’IOMTT, le mécanicien de poids lourd le plus populaire du Royaume-Uni n’a pas encore battu de record. Aujourd’hui, Guy Martin veut pulvériser son propre record en atteignant une vitesse de pointe de 483 km/h – l’équivalent de 300 mph – sur sa Suzuki Hayabusa améliorée. Tout cela sur une distance d’un mile (1,6 km).
Et cela n’est pas une mince affaire. La dernière fois que quelqu’un a tenté d’établir ce type de record, il a été enregistré à 476,3 km/h (296 mph), après quoi ce pilote – l’Américain Bill Warner – s’est malheureusement tué en essayant d’atteindre la barrière des 300 mph sur un mile… Notez que juste avant son accident, Bill Warner avait réussi à atteindre 311,945 mph (502,027 km/h) mais sur la distance de 1,5 mile.
Encore du boulot
Le record de Guy Martin est actuellement de 436,08 km/h (270,965 mph), ce qui signifie qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Le site britannique MCN fait état de récents essais sur la piste d’Elvington, où Guy aurait effectué plusieurs tentatives réussies à 220 mph. En d’autres termes, on est encore loin de la vitesse de pointe prévue.
“Le vent est un problème, il est si fort là-bas qu’il peut souffler de l’est comme de l’ouest“, explique Trevor Duckworth, propriétaire de Straightliners Events, avec qui Guy a établi son premier record. “Elvington est vraiment le seul endroit en Grande-Bretagne avec de la place pour une tentative de 0 à 300mph. S’arrêter à temps est le principal problème.“
Aucune pression
Dans une interview accordée à GPOne, Guy Martin lui-même se penche également sur sa tentative. “J’ai fait des choses stupides pendant longtemps et je suis toujours là, parce que je sais quand la situation est bonne pour pousser. Ça ne me dérange pas de dire “non”, je ne suis pas prêt, je ne monte pas sur la moto. La seule pression que je ressens, c’est quand je suis au départ d’une course, ces quelques secondes avant de partir, et c’est parce que je ne sais pas ce qui va se passer.” Nous attendons déjà avec impatience la suite. Bon vent, Guy !