Skoda Octavia Combi RS TSI iV245 ch

Je me souviens du temps où mon premier break portait l’écusson Renault suivi d’un R12 TS. Sur la vitre arrière, un grand autocollant rouge occupait toute la partie inférieure et on pouvait y lire : Moto Guzzi. Avec la Skoda Combi RS de 245 chevaux, je retrouve ce parfum d’antan où l’on peut joindre l’utile à l’agréable.

Profiter d’un maximum de place et exploiter une mécanique qui ne demande qu’à s’exprimer. Pour rester dans l’air du temps, cette Octavia est de type hybride et plug-in. Pour une utilisation au quotidien, de moins de 40 kilomètres, vous pourrez circuler « électriquement » et recharger soit à domicile soit sur votre lieu de travail. L’ordinateur annonce une autonomie de plus de 50 kilomètres, un objectif que je n’atteindrai jamais.

État des lieux

Plusieurs modes de conduite sont à disposition dont le Sport qui retiendra toute mon attention. J’aurais pu opter pour le mode Eco mais à quoi bon rouler en RS alors. Skoda à d’autres modèles plus « raisonnables » à me proposer si je veux rouler dans l’anonymat. Si par le passé mon break R12 TS avait fière allure par rapport à la Skoda Octavia de l’époque, les choses ont bien évolué pour la firme tchèque. Il n’est plus question, depuis le rachat par VW, de jouer sur la qualité de fabrication ni d’économiser quelques euros sur le choix des matériaux. Le conducteur d’une Skoda Octavia Combi RS est choyé tant en matière d’assistances électroniques que point de vue présentation et insonorisation de l’habitacle.

A tablette

Le tableau de bord est conventionnel à la gamme et la tablette, qui fait office d’écran tactile pour un nombre incalculable d’opérations, est aisément manipulable. Téléphone, climatisation, parking assistance, radio, média etc…tout passe par ce petit écran. Et quand il s’obscurcit, c’est le drame ! Expérience vécue. Il faut alors maintenir une pression durant plus de 20 secondes sur le bouton d’allumage pour que l’écran se réinitialise et reprenne vie. Un dépannage qui vaut pour tous les écrans tactiles toutes marques confondues : un reset indispensable.

Lumière

L’éclairage d’ambiance LED est accueillant avec même ce « SKODA » lumineux qui s’affiche sur le sol à l’ouverture des portes et un immense toit ouvrant qui délivre un max de lumière dans l’habitacle. Les sièges « sport » sont réglables électriquement, la place suffisante pour tous les occupants et le coffre largement assez vaste pour y ranger ses affaires et ce malgré la présence des batteries qui le privent de 12cm de hauteur de chargement. Sous le capot, on retrouve le moteur 1,4 TSI de 150 ch et un moteur électrique de 115 ch, tous les deux présents également sur la VW Golf GTE, la Cupra Leon e-Hybrid et l’Audi A3 TFSI.

Reste Tranquille

Tout en portant l’appellation RS comme bon nombre de voitures de sport, cette Octavia Combi RS n’a pas été conçue pour jouer sur la piste ou se lancer à l’assaut des plus belles spéciales de nos rallyes belges. Si question moteur, ça tire largement assez fort pour faire intervenir toutes les assistances voire dépasser leurs possibilités, question maniabilité et placement en courbes, on est sur du lourd et de l’encombrant. Il n’empêche que pour une conduite simplement sportive, cette Combi RS joue le jeu. Au bout du compte, votre permis sera toujours le grand perdant d’une allure souvent trop rapide. Selon le choix du mode de conduite sélectionné la suspension s’adaptera à votre coup de volant. Confort en mode Confort, ferme en mode Sport, logique ! Les valves à l’échappement suivront le même principe, délivrant plus ou moins de décibels.

Solution plus raisonnable

En marge de cette version RS, l’Octavia Combi iV se décline également en plug-in mais avec une motorisation de 218 ch. Identique à la RS, l’économie de quelques chevaux se distinguent principalement sur la facture où le prix de vente descend de 50.350€ (RS) à 45.570€. Profitant des mêmes qualités que la RS, cette version plus raisonnable se situe malgré tout dans les véhicules de standing. La consommation moyenne peut varier entre 4 et 7 litres selon la conduite et la mixité entre le thermique et l’électrique. Profitons de ces dernières années où le plaisir de posséder un engin différent s’amenuise de jour en jour et où le temps des chevaux est en passe de disparaître au profit des kW.