Week-end MotoGP avec Alpinestars : parmi les étoiles

Les pilotes de MotoGP ont entamé le week-end dernier une série de trois courses consécutives. Ce week-end, le Continental Circus se rend au Sachsenring avant de conclure ce triptyque à Assen. Nous étions au Mugello le week-end dernier …

Gordon Castellar, d’Alpinestars, nous avait invité pour tester le nouveau casque SR10, avec lequel Jack Miller et Jorge Martin, entre autres, roulent en MotoGP. Et, par la même occasion, de passer au Mugello pour le GP d’Italie. Vous en saurez plus sur ce casque prochainement, mais avant cela, nous allons vous relater notre week-end au Mugello qui a largement dépassé nos attentes.

Texte : Thierry Sarasyn

RSV4, Panigale V4, F3, Fireblade, S1000RR, ZX-10R, R1… Rien ne manquait sur le circuit de Vairano

Vendredi matin 9 heures : circuit Guadasicura Vairano

À quelques pas de Milan se trouve la piste d’essai privée de nos collègues de Duerouote, entre autres. Cela commence comme une mauvaise blague au bar : un Belge, un Espagnol, un Allemand, un Américain, un Français et un Italien descendent du bus. C’est ainsi que quelques privilégiés ont pu venir tester le nouveau casque de course SR10 d’Alpinestars. Imaginez la piste comme un circuit d’essai modulable, comprenant une ligne droite de plus de 1000 mètres, où nous avons tout de même dépassé les 250 km/h deux fois avec la Panigale V4 avant de plonger dans le premier virage à gauche. Parmi le groupe d’invités, il y avait également Gard Hollinger. Fondateur et copropriétaire de Arch Motorcycles. Son partenaire n’est autre que Keanu Reeves. Le lendemain, cette équipe hétéroclite avait rendez-vous avec le GP d’Italie au Mugello.

Thierry a été le premier à enfiler le Superecht SR10. C’est la seule fois de ce week-end qu’il a été le plus rapide !

Samedi matin 8 heures : Bologne-Mugello

En compagnie de Chris Hillard, responsable des relations avec les médias chez Alpinestars, je me rends sur le circuit du Mugello. J’essaie de me rappeler la dernière fois que j’y suis allé. Ce devait être en 2006, lorsque Ducati avait invité quelques journalistes triés sur le volet pour tester l’illustre Desmosedici RR. Je m’étais cassé une omoplate cinq semaines auparavant et j’étais incapable de tourner à gauche. Heureusement, le photographe se trouvait dans un virage à droite. Bon reportage et belle expérience. Je me demande cette fois que me réserve le Mugello ….

On y est.

9h30 : C’est parti

Après la foule habituelle sur les routes et quelques difficultés avec un pass qui ne fonctionne pas, je finis quand même par arriver à l’Hospitality d’Alpinestars. Je n’ai pas beaucoup de temps pour savourer l’excellent cappuccino. À 10 heures, je peux regarder les Q1 et Q2 en empruntant les voies de service qui font le tour du circuit. Regarder le MotoGP à quelques mètres du circuit ? Apparemment, c’est possible. Et c’est encore mieux parce que j’ai droit à un scooter pour me promener. Ou plutôt, pour m’asseoir à l’arrière. Mais avec qui ?

10h00 : Ce sacré Randy !

Juste devant la Clinique Mobile, le scooter est prêt. Et son conducteur n’est autre que la légende du GP, Randy Mamola. “D’où venez-vous ?”, me demande-t-il. “De Belgique pardi”. “Ah oui, comme ma femme !”

La femme de Randy est en effet originaire de Poperinge. Lorsque je lui demande s’il parle un peu le néerlandais, il me répond “Godverdomme” et “Beetje neuken, nie betalen”. Il est impossible qu’il ait appris ce dernier mot de sa femme. “C’est vrai”, dit-il en riant. “Je l’ai appris de quelques Néerlandais dans le paddock. Ha,… le bon vieux temps…” L’ambiance est tout de suite au rendez-vous.

Mamola n’a qu’une connaissance limitée du néerlandais. En revanche, il connaît tout du MotoGP.

10h15 : Va savoir !

Nos sommes au bout de la ligne droite. Mamola intervient. “Imaginez : vous roulez ici à 350 km à l’heure. Vous relâchez la poignée d’accélérateur. Avec les ailerons, vous avez une énorme force d’appui. La moto freine en partie toute seule. Mais si vous êtes dans le sillage d’un autre concurrent, cette force d’appui est bien moindre. Qu’advient-il alors de votre distance de freinage ? Parce que le gars devant vous freine le plus tard possible. Mais avez-vous la même puissance de freinage avec moins de force d’appui ? Faut-il alors freiner plus tôt ?” Heu…bien, Randy,…alors tu en dis quoi ?

Nous poserons la question à Jack Miller plus tard dans la journée. En attendant, j’ai la chair de poule en écoutant le son rauque des motos qui foncent vers San Donato à 360 km/h. Je me souviens à peu près de l’endroit où j’ai freiné avec la Desmosedici. Comme les gars de Ducati ont dû se moquer de moi à l’époque. C’est phénoménal. Bagnaia est en pleine glisse. Marquez passe beaucoup plus couché que n’importe qui d’autre. C’est à couper le souffle.

Marquez est déjà bien couché durant les essais. Ce sera encore plus en course.

10h30 : Regarder et …écouter

Randy Mamola m’emmène au virage Savelli, ce virage rapide à gauche avant de plonger dans le tout aussi rapide Arrabiata 1. Nous sommes à l’intérieur du virage, à environ trois mètres de la piste. C’est presque incroyable de voir à quel point nous sommes proches des gladiateurs du MotoGP. Alessia Riboni, responsable des relations publiques de MV Agusta, est également présente. Elle me demande si j’ai pu piloter sa F3 hier lors du test des casques. Lorsque je réponds par l’affirmative et que je dis que c’était l’une des meilleures motos du jour, elle rayonne. Mamola, quant à lui, me demande si j’entends que les Ducs sont beaucoup plus silencieuses que les autres motos au moment où les pilotes relâchent la poignée d’accélérateur. Je prête attention et c’est vrai. “Il y a une valve là-dedans qui coupe l’échappement quand ils relâchent l’accélérateur. Il y a plus de frein moteur. Honda possède également cette technologie, mais j’ai entendu dire qu’elle était utilisée dans une moindre mesure.” Les commentaires privés d’une légende et une place sur le bord de la piste, on se croirait dans les années 1960 et 1970. Un grand moment.

Attention au frein avant.

11h30 : Pitlane

La journée sera bien remplie. Après le tour du circuit, il est temps de passer dans les stands pour un moment. Alpinestars s’est arrangé pour nous faire traverser le box du team HRC Repsol. Il est interdit de photographier à l’intérieur du box, mais il est possible de le faire à l’extérieur. Un peu plus loin, les frères Marquez et Pecco Bagnaia sont interviewés. Comme il y a quelques années entre Valentino et Jorge (Lorenzo), l’Italien et MM93 ne sont pas les meilleurs amis du monde. Mais devant les caméras, ils restent civilisés. Quelques instants plus tard, la paire Marquez croisent Ago. Il s’est arrêté pour discuter avec une jolie blonde et pose volontiers avec les deux Espagnols. Une belle occasion de se faire photographier et 25 titres mondiaux en une seule photo. La seule fois où Toni Bou et votre serviteur ont été photographiés, il y a avait plus de titres sur une même photo. Bou et moi-même avions récolté ensemble pas moins de 32 titres mondiaux. Enfin, plutôt Bou tout seul.

Combien de titres mondiaux y a-t-il sur cette photo ?

12h30 : Lunch !

Nous sommes en Italie et Alpinestars est une entreprise italienne. Il n’est donc pas surprenant que l’Hospitality de la plus grande marque de vêtements en MotoGP soit aussi l’endroit idéal pour prendre un bon diner. Il y a un buffet, un choix de deux plats principaux présentés à la table. Sans compter les fournisseurs de pneus habituels, aucune marque n’a plus de pilotes à son actif qu’Alpinestars. Et il ne s’agit là que de compétition sur circuit. Il y a aussi le MX, le tourisme, la F1, le sport automobile et, depuis peu, le vélo. L’atmosphère familiale qui y règne est donc doublement étonnante. Il s’agit peut-être d’une grande entreprise, mais le fonctionnement est tout sauf froid et l’atmosphère est excellente.

14h00 : Clinique Mobile

Dans une autre vie, j’ai eu des liens avec le centre médical MXGP. Chris Hillard le sait et m’a emmené à la Clinique Mobile. Un endroit qui m’a été rappelé quelques instants auparavant, alors que Mick Doohan était venu s’asseoir à côté de moi dans l’Hospitality Alpinestars. En short. Les jambes de Doohan vous rappellent encore ce terrible évènement où le docteur Costa avait dû les lui recoudre pour rétablir la circulation sanguine et les sauver de l’amputation. Cette année-là, il perdra le titre, mais ensuite, il en gagnera cinq d’affilée. Mick discute tranquillement et nous dit qu’il aura bientôt une nouvelle combinaison sur mesure Alpinestars. Il fera une nouvelle apparition au Festival de la vitesse de Goodwood. Il y a de quoi se réjouir à l’avance.

Les jambes de Doohan rappellent encore ce terrible accident. La Clinique Mobile et le Docteur Costa sauveront la carrière et les jambes de Quick Mick.

OK, direction la Clinique Mobile où le Dr Nacho Gallego m’accueille chaleureusement. Nacho est radiologue et s’occupe également d’une équipe de quatre physiothérapeutes. Ils m’expliquent que, tout comme au MXGP d’ailleurs, le centre est toujours occupé par quelques pilotes de haut niveau et de nombreux pilotes des classes annexes, et même parfois par un spectateur qui s’est foulé le pied. Le centre est d’une propreté irréprochable, équipé de deux appareils à ultrasons et de quatre tables de traitement pour la physio. Beau. Les pilotes sont entre de bonnes mains.

15h00 : Course sprint

Mamola et son scooter n’étant pas là, nous nous précipitons à pied vers la voie de service. La ligne droite est sacrément longue à Imola. Lors de la procédure de départ, nous n’avons pas le droit de nous placer au niveau des pilotes, nous sommes arrêtés une dizaine de mètres avant eux. Il s’avère que tout le monde est logé à la même enseigne, puisque Valentino Rossi vient se placer à côté de moi jusqu’à ce que les commissaires nous laissent passer. Assister au départ d’une course sprint de MotoGP avec Vale à mes côtés… c’est un autre point à cocher sur la liste des souhaits à réaliser. Cela explique aussi pourquoi les photographes ont soudainement commencé à prendre en masse des photos de moi.

Le départ est littéralement assourdissant et la course de 11 tours est un grand moment, rien que d’y repenser, j’en ai la chair de poule. En Q1 et Q2, ce sont des pilotes isolés ou des petits groupes qui passent, alors qu’ici, c’est un peloton entier qui passe devant vous à 360 km à l’heure. Difficilement regardable aussi, ça va beaucoup trop vite. D’ailleurs, Brad Binder monte d’un cran : 366,1 km/h, la vitesse la plus élevée jamais mesurée avec une MotoGP. Pecco gagne. Et à part quelques gouttes, ça reste sec. C’est une bonne chose.

16h30 : Alpinestars Technical Service

Nous découvrons les coulisses du centre de service Alpinestars. Tous ceux qui roulent avec des bottes, des gants, des combinaisons ou des casques de la marque peuvent s’y rendre pour des réparations. Nous rencontrons une équipe de quatre techniciens expérimentés, nous voyons comment les combinaisons sont réparées – si possible -, comment les retouches sont faites à la main, où les combinaisons vont dans une pièce spéciale pour sécher et nous pouvons également jeter un coup d’œil à l’ordinateur des analyseurs de données. C’est là que nous voyons à quelle vitesse les airbags sont activés, comment les données sont traitées, quelle est la différence entre les airbags des pilotes de MotoGP et ceux du Moto2 et du Moto3, et voilà que Mick Doohan est de retour. En effet, c’est ici que l’on prend ses mesures pour Goodwood.

18h00 : Voilà Jack

Jack Miller nous rejoins à l’Hospitality d’Alpinestars. Il vient nous expliquer un peu plus en détail le développement du SR10 et comment le casque lui donne un avantage en termes d’aérodynamisme. “De la tête aux pieds, c’est le contrat que j’ai passé avec Alpinestars”, explique-t-il. “Le casque a pleinement atteint cet objectif. Nous avons effectué de nombreux tests en soufflerie et la différence avec les casques que je portais auparavant est remarquable. C’est de cette aérodynamisme dont parlait Mamola. Une bonne occasion de parler à Miller de la force d’appui au freinage. Et de la différence lorsque l’on roule dans le sillage d’un autre concurrent. “Je ne le remarque pas tellement”, dit Miller. “C’est plutôt quelque chose d’intuitif. Vous connaissez vos points de freinage. Vous ressentez également le comportement de la moto. Je n’ai encore jamais freiné de manière incorrecte parce que j’étais dans le sillage à l’aspiration. Le cerveau se contente de traiter ces choses”.

“C’est vraiment génial de pouvoir piloter une machine de MotoGP comme celle-là. Tout le monde est d’accord. J’adore les courses de vitesse”. Jack Miller

Entre-temps, une fan nous a rejoints. “Jack, tu es une rockstar”, s’exclame-t-elle. “Non, je ne le suis pas. Je suis juste un vieux coureur”, répond l’Australien dans son style tranquille bien connu. Un peu plus tard, Miller nous explique pourquoi il est fan de ces courses de sprint. “Dans une course normale, il faut tenir compte des pneus. Un peu de calcul au départ, vérifier comment ça se passe à mi-parcours… Ce n’est pas le cas dans les courses de sprint. 11 tours à fond. On ne se préoccupe pas des pneus. C’est vraiment génial de pouvoir piloter une MotoGP de cette façon. Tout compte fait. J’adore les courses sprint”. Rockstar.

Mamola est un touche-à-tout. Et il est doué pour raconter des histoires.

19h00 : Voici Jorge

Et le rêve continue, après Mamola, Doohan, Miller et Quartararo, c’est au tour de Jorge Martin de passer. Il utilise lui aussi le nouveau SR10 et, comme Miller, fait l’éloge du casque pour son aérodynamisme. “Je me tiens assez loin de la moto”, nous dit le Madrilène. “De temps en temps, je touche l’asphalte avec l’épaule. Cela nécessite une autre technique de vision. Le large champ de vision du SR10 m’aide beaucoup. Lorsque vous êtes si bas, vous ne voyez parfois que l’asphalte et l’herbe. Dans ce cas, il est utile d’avoir une vision large de la piste”, ajoute-t-il en riant.

“Je me tiens assez loin de la moto”, nous dit le Madrilène. “De temps en temps, je touche le macadam avec l’épaule. Cela nécessite une autre technique de vision. Le large champ de vision du SR10 m’aide beaucoup”. Jorge Martin

A propos de la course sprint qu’il vient de terminer à la troisième place. “Nous devons maintenant aborder les week-ends différemment. J’ai l’habitude de dire que je regarde la saison course par course. Avec le calendrier actuel, avec les séances d’entraînement du vendredi qui pèsent plus lourd, le sprint du samedi et la course du dimanche, ce n’est plus une course à la fois. C’est au jour le jour. Il y a tellement de choses qui peuvent changer, les différences de température, l’humidité… tout ce que vous voulez. C’est devenu trois jours distincts au lieu d’un week-end de course”.

Jorge Martin paraît plus petit qu’il ne l’est sur cette photo

20h30 : Souper avec Pecco

La journée a été longue. C’est l’heure du deuxième repas à l’Hospitality. Et demain, nous devons être sur la route à 7 heures du matin pour arriver au Mugello avant la foule. Les équipes affluent. Randy de Puniet aussi. Avec sa femme, l’ex-Playmate Lauren Vickers à ses côtés. À la table voisine, l’équipe Ducati-Lenovo est en train de manger. Pecco Bagnaia entre dans l’Hospitality. L’homme a réalisé le meilleur temps des essais et a remporté la course sprint. Et il doit marcher en s’aidant d’une béquille. Derrière lui, sur un grand écran, la finale de la Ligue des champions vient de commencer. Un joueur de City se roule sur la pelouse en pleurant après avoir reçu une tape sur le pied. Le contraste entre le pleurnichard et le leader actuel du MotoGP ne pourrait être plus grand. Lorsque nous sortons du paddock à 22 heures, Bagnaia est encore en train de manger avec son équipe. Se détendre avant une course reste une chose importante, même en 2023. Quelle journée…

Dimanche 7 heures : début de journée

Nous voulons être à l’heure pour les courses et nous quittons donc Bologne de bonne heure. Comme les pilotes ont FP1 et FP2, Q1 et Q2, pour nous c’est P1 et P2. Ces deux parkings sont situés à une certaine distance à pied du circuit. Mais les gars d’Alpinestars ont accès au parking du paddock. Claudio Domenicale sort de la voiture à côté de la nôtre et nous salue comme si nous étions allés manger chez lui la semaine dernière. L’un de nous deux a un sérieux problème de mémoire.

“Je peux vous dire qu’entre 10 et 12 000 tr/min, ces motos sont encore plus impressionnantes qu’une moto de MotoGP”. Randy Mamola, à l’époque des 500 cm3 à deux temps.

9h00 : Ce sacré Randy (2)

Randy Mamola est de bonne humeur aujourd’hui. Il a retrouvé les photos de sa Porsche 356 Speedster dont il nous a parlé hier soir. “Je vis à Barcelone, mais mes voitures sont aux États-Unis”, explique-t-il. “Maintenant, je n’en ai “que” deux. Et malheureusement, aucune de mes motos de Grand Prix”. Mick est présent, il est assis à la table à côté de nous. “Il a stocké chacune de ses cinq motos victorieuses en Championnat du Monde dans une pièce climatisée et étanche. Il a l’argent pour cela et c’est son choix, mais je pense que ces motos devraient être vues ET pilotées. C’est facile à dire pour moi, je n’ai pas gagné de championnat du monde et je ne possède aucune de mes anciennes motos. Mais j’ai récemment roulé sur une Suzuki 500 de 1980 entretenue par un collectionneur. Je peux vous dire qu’entre 10 et 12 000 tr/min, ces motos sont encore plus impressionnantes qu’une MotoGP. D’ailleurs, il y a un lien entre ma carrière en GP et ma Speedster. En 1985, j’ai roulé sur la Honda HRC aux couleurs Rothman. Et sur le Dakar, il y avait la Porsche de Rothman. Ces gars-là m’ont envoyé un échappement en alliage pour ma Speedster. Un son magique et une puissance supplémentaire de 40 chevaux”. Toujours une anecdote à raconter, ce Randy….

10h30 : Pitlane

Me demandant s’il est vraiment possible de tirer 40 ch de plus d’un moteur 1,5 litre de 55 ch, je me dirige vers la pitlane. Cette fois-ci, nous traversons le box KTM. Aucune trace des pilotes, mais Pit Beirer, le directeur du sport chez KTM, est là. Nous nous connaissons d’une autre vie dans le motocross et l’Allemand est remarquablement amical dans ces conditions d’affluence. La pitlane est un peu différente de celle d’hier. On sent qu’il y a plus de pression. Même si hier il s’agissait d’une course sprint, aujourd’hui c’est différent. Il y a de l’électricité dans l’air. Dans quelques heures, le Grand Prix d’Italie débutera et cela crée une ambiance particulière. Les tribunes sont plus remplies, il y a moins de spectateurs qui parlent et tout le monde n’a manifestement qu’une seule idée en tête : la course de 14 heures. Je me demande d’ailleurs comment cela se passe pour Ago aujourd’hui….

14h00 : MotoGP

C’est la raison pour laquelle tout le monde est venu ici ce week-end. Des préparatifs et du boulot de pratiquement une semaine pour cet évènement et qui sera répété exactement de la même manière la semaine prochaine en Allemagne. La course MotoGP ? Ce qui s’est passé est clair et tout le monde l’a vu en direct à la télévision. Bagnaia a de nouveau gagné, Marquez a de nouveau chuté et ce sont précisément deux choses dont la plupart des tifosi étaient satisfaits.

Quel week-end !

Zarco… on ne l’avait pas encore vu ce week-end ….

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